Pour 60% du grand public, la présence des ONG sur les réseaux sociaux est importante ou indispensable. Cette communication digitale contribue à l’image positive des ONG. Elle entraine plusieurs effets et impacts bénéfiques pour les organisations. Voici 7 raisons pour lesquelles les ONG ont donc tout intérêt à maximiser leur présence sur ces plateformes.
1. Une sensibilisation à grande échelle
La digitalisation permet aux ONG d’étendre leur notoriété et la portée de leurs campagnes. Elles peuvent toucher une grande audience, tout en assumant des coûts moindres.
Les réseaux sociaux sont donc une aubaine pour les ONG, particulièrement pour les petites structures qui disposent de budgets restreints.
Ces canaux de communication représentent désormais un nouveau levier d’« empowerment ». Ils s’appuient sur le pouvoir et la force d’action d’une communauté de sympathisants et de militants.
Mais il ne suffit pas de se reposer sur l’effet d’échos et de la potentielle viralité des publications. Une stratégie digitale doit être construite d’après un ciblage et l’analyse du comportement des internautes. Elle doit également tenir compte des contraintes et spécificités de chaque réseau social sélectionné.

2. Capter les internautes et marquer les esprits
Le discours en ligne est une nouvelle passerelle pour la relation association-bénéficiaires-bénévoles-sympathisants-donateurs.
Les internautes semblent être en quête d’émotions positives. En partant du constat que le public réagit mal à la négativité, il est nécessaire de valoriser les solutions plutôt que d’insister sur les problèmes. Contenus fédérateurs, appels à poursuivre la mobilisation et encouragements : les messages sont désormais optimistes et porteurs d’espoirs.
Si ces messages diffusés par les ONG sont forts, ces derniers finissent souvent par se dissoudre dans le flux d’information. Le premier enjeu consiste donc à faire émerger ce contenu avec des posts audacieux, percutants et engageants.
Ils incitent la communauté à interagir. Mais il faut garder à l’esprit que si les « likes » permettent de donner un écho au message de l’ONG, ceux-ci n’ont pas le poids d’actions tangibles comme les dons ou le volontariat.
Les organisations doivent donc s’attacher à souligner le caractère concret, positif et mesurable des actions menées et vulgariser leur communication.
3. Séduire une cible jeune
Les réseaux sociaux constituent également un excellent levier de sensibilisation auprès d’une cible jeune. C’est pourquoi, les réseaux sociaux utilisés son sélectionnés en fonction des cibles visées. Il faut également adapter les contenus en reprenant les codes des jeunes internautes et les associer à l’univers de l’association.
4. Exploiter l’actualité pour s’ancrer dans le quotidien des internautes
Les internautes sont nombreux à suivre l’actualité sur le web. Aussi, les ONG ont tout intérêt à effectuer une veille pour publier des contenus en lien avec celle-ci. C’est le « newsjacking ». Elle pourra exprimer ses positions vis-à-vis d’événements fortement médiatisés. Il faut cependant prendre beaucoup de précautions avec les enjeux politiques, religieux, sociétaux et mesurer la portée de ses partis pris.
5. Exploiter un large choix de contenus
Les réseaux sociaux permettent une grande créativité. Ils donnent la possibilité d’exploiter un large choix de contenus : image, infographie, photo, Gif, vidéo, live, rotation 360°, expérience de réalité virtuelle…
L’internaute s’immerge dans l’univers de l’organisation à travers l’utilisation du storytelling. La sensibilisation est menée par l’emploi de mots forts, la mise en lumière de données chiffrées, et la déconstruction d’idées reçues.
6. Des publicités très ciblées
La majorité des réseaux sociaux proposent des outils de ciblage très puissants pour diffuser les contenus sponsorisés. Ces outils se basent sur les critères renseignés par les utilisateurs. Ils proposent ainsi des options de diffusion vers une audience précise et qualifiée qui permettent aux contenus d’atteindre leurs objectifs (clics vers site web, dons…).
7. Inciter à agir
Si l’engagement des internautes sur les réseaux sociaux montrent qu’ils sont réceptifs aux messages, le sentiment de l’internaute peut être ainsi biaisé. En effet, en « likant » ou partageant un post, celui-ci peut avoir l’impression qu’il s’engage auprès de l’association, alors qu’en réalité il ne fait « que » relayer son message. Les ONG et les associations doivent donc poursuivre leur effort de sensibilisation tout en multipliant les appels à l’action pour amener l’internaute à faire un don ou s’engager auprès de l’organisme comme bénévole.
La stratégie social média mise en place doit ainsi se montrer efficace pour mobiliser les consciences et passer à l’acte. Il est important que ces structures exploitent leurs réseaux sociaux et choisissent d’être accompagnées par un professionnel en communication digitale, le community manager. Celui-ci définira une stratégie éditoriale, un calendrier de publication et créera des contenus. Il exploitera les fonctionnalités des réseaux pour atteindre les objectifs. Cet expert doit partager les valeurs de l’ONG et travailler en toute bienveillance pour réussir cette collaboration.